Comment sauver un vampire amoureux
Auteure: Beth Fantaskey
Éditions: Le Masque
Pages: 320
Prix: 17,30€
La découverte de son appartenance à une famille de vampires avait laissé Jessica Packwood un peu ébranlée l an dernier. Et ce n était que le début.
À présent mariée au prince Lucius Vladescu, elle doit s imposer en tant que souveraine devant une famille de vampires aux dents longues qui ne demandent qu à l écarter du trône. Autant dire que sa complète ignorance de la langue roumaine, des us et coutumes de la cour vampire et la terreur que lui inspire sa belle-famille ne l aident pas.
Quand on retrouve le corps d un des Anciens, assassiné avec le pieu de Lucius, tout accuse le prince-vampire. Emprisonné dans le château, affaibli par le manque de sang, il dépérit peu à peu, laissant
Jessica seule face à son destin.
Bien décidé à sauver son mari, elle demande l aide de ses seuls alliés : sa meilleure amie Mindy, venue des États-Unis, et le cousin de Lucius, Raniero Lovatu. Mais a-t-elle raison de leur accorder sa confiance ? Quels secrets cachent-ils ?
Alors qu elle est sur le point de perdre tout ce qui lui est cher, Jessica doit trouver un moyen de vaincre ses opposants et de s affirmer en tant que souveraine.
Imprégnée de romance, de mystère et de danger, la suite de Comment se débarrasser d un vampire amoureux est la preuve que certaines princesses doivent mériter leur happy end avec un pieu bien aiguisé.
Mon avis:
Après la relecture du tome 1, je me suis lancée dans cette suite. Et j'avoue que j'ai été un peu déçue par ce second livre.
J'appréciais le tempérament et le caractère de Jessica, sans compter son courage sur la fin du premier livre. Ici on la retrouve apeurée et un peu fade à mon sens. Elle est vraiment dans l'ombre de Lucius et elle ne trouve pas sa place. Elle apparaît comme une chose fragile que Lucius sur-protège et sans lui elle est perdue. Jessica devient de se fait une proie encore plus facile et isolée. Elle n'a que peu d'amis en Roumanie et ne sait pas à qui elle peut faire confiance.
De part les narrations alternées, on se rend compte de sa détresse et de la charge que sa protection pèse sur Lucius qui a repris ses allures de guerrier et de dirigeant impitoyable pour imposer le respect et leur légitimité au trône.
Le début est donc assez long et dans une ambiance un peu déprimante. Heureusement qu'il y a Mindy! La pétillante meilleure amie de Jessica nous relate avec humour sa vie "ratée" sur les bancs de la fac où elle s'ennuie en maudissant le beau Raniero et en enviant la vie de château de son amie. Alors quand Jess lui demande son aide, elle n'hésite pas longtemps! Elle est drôle et pleine de ressources!
Le quatrième narrateur, vous l'aurez compris est le cousin italien, Raniero. On le découvre petit à petit à travers ses échanges avec Lucius et Mindy et quelques chapitres narratifs. C'est un marginal mais qui cache un lourd secret avec un passé assez sombre qui va être révélé petit à petit.
Mes coups de coeur vont donc pour ce nouveau "couple" Mindy et Raniero. Des personnages qui ne manquent pas de charme!
C'est assez tardivement que le fameux drame arrive et accuse Lucius. Jessica se retrouve seule et va devoir sortir de sa coquille pour sauver son mari! Elle va tenter de s'appuyer sur l'aide des quelques personnes qui l'entourent personnellement: sa famille, Mindy et Raniero. Mais va-t-elle faire les bons choix? Peut-être se laisse-t-elle trop manipulée!
Il va falloir attendre qu'elle se réveille et ait un déclic pour enfin se montrer à la hauteur de son rang de princesse! Pour ça elle va se faire bousculer un peu! Mais c'est un soulageant de la voir reprendre la main même si c'est un peu tardif!
L'enquête pour innocenter Lucius va prendre un peu de temps et presque tourner en rond. Jessica n'avance pas beaucoup... Mais nous lecteur, grâce à l'enquête de la pétillante Mindy et notre sens du détail, on résout le mystère avant qu'il soit dévoilé!
C'est donc une fin sans trop de surprise pour moi. Le livre reste tout de même agréable à lire mais je reste sur mon avis à la fin du premier tome: il se suffisait à lui-même.
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